Dans la deuxième face, ce même constat ne peut malheureusement pas être fait, du moins pas dans les mêmes proportions ni avec le même degré de certitude et de conviction. Alors que le capital humain est un actif indispensable pour permettre le bon fonctionnement de lâentreprise, voire en assurer sa pérennité, il reste insuffisamment comptabilisé comme tel.
]]>Devant la nécessité de devoir réprimander, corriger un comportement, annoncer une mauvaise nouvelle, gérer un conflit, il peut arriver que lâon se sente démuni.
Si vous souhaitez atteindre un résultat constructif, la gestion de ce type dâentretiens ne sâimprovise pas. Bien au contraire, le processus passe par différentes étapes :
1. Avant lâentretien
]]>En effet, lâéventail de lâoffre de formations disponibles sur le marché est vaste et ne cesse de croître, parfois au gré des modes. Cependant, la formation coûte cher à lâentreprise. Il y a certes le prix de lâécolage, mais aussi la baisse du rendement des employés durant leurs absences pour participer aux cours. Tout cela pourrait être justifié si lâobjectif de lâentreprise, qui fait appel à des formateurs extérieurs, était atteint à la suite de son délivré. Malheureusement, ce nâest pas toujours le cas et cela pour plusieurs raisons. Mon expérience, en tant que directrice dâune entreprise formatrice indépendante, mâa permis de constater les erreurs suivantes, en tant que causes majeures.
Lâinadéquation de la formation
Il me paraît important de déterminer, en amont, les raisons qui amènent une entreprise à solliciter une formation. Cet élément est crucial. Nous devons nous interroger, en tant que formateurs, si le fait de délivrer une formation répond effectivement au besoin du public-cible. De manière générale, si lâobjectif est de lâordre de la formation continue, un cours sây prêtera davantage que sâil sâagit de répondre à des difficultés personnelles ou de groupe. Dans ce second cas, une médiation, des études de cas ou encore du coaching peuvent sâavérer plus profitable.
Lâinadéquation de la thématique
Il mâarrive régulièrement dâêtre confrontée à des choix de thèmes qui répondent avant tout aux conséquences (visibles), plutôt quâaux causes (cachées). Les secondes, celles sur lesquelles le choix du sujet devrait se concentrer, sont souvent difficiles à distinguer clairement et nécessitent des stratégies spécifiques pour y parvenir. Car, en effet, une thématique inappropriée nâapportera pas les évolutions désirées par lâentreprise mandante.
Lâinadéquation entre la formation et le public-cible
Jâai résolument renoncé à délivrer des formations « toutes faites ». Afin dâêtre en adéquation avec le public-cible, je recherche les informations qui pourront me renseigner sur les réalités de chaque environnement spécifique, afin dây adapter, avec mes formateurs, le contenu de nos cours.
Lâinadéquation de lâanimation
Toutes les entreprises ne requièrent pas le même type dâanimation. Nous nous interrogeons sur le type dâanimation pour chacune de nos formations, en collaboration avec le mandant. Conférence, témoignage, débat, interactivité, jeux de rôles, etc, quelle sera la ou les réponses les plus appropriées ? Cette recherche me permet également de déterminer sâil y a lieu dâÅuvrer en binôme et, si câest le cas, de déterminer le formateur qui correspond au type dâanimation.
Le contexte
En fonction du type de formation, le lieu du délivré peut également avoir son importance : in ou outdoor ?
En conclusion
Une offre de formation adéquate et pertinente ne peut pas faire lâéconomie dâun important raisonnement en amont, dâune préparation rigoureuse et unique adaptée aux réalités spécifiques de chaque mandant.
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Stéphanie Graf, Consultante TRIBUNES ROMANDES et Directrice de Licoach
Copyright © TRIBUNES ROMANDES - Tous droits réservés
]]>Jâentends par là , lâespace que choisit en toute conscience dâoccuper une personne pour accomplir un projet personnel ou collectif, porteur de sens et qui lui tient à cÅur. Par lâaffirmation de son positionnement, cette personne démontre ainsi son autorité intérieure et devient leader, quel que soit le poste occupé.
Je constate, après 10 ans de pratique de coaching dans le monde professionnel entre autres, que les demandes de mes clients traduisent un besoin de faire émerger ou de rétablir leur autorité intérieure en cours de route. Ainsi ce client qui nâarrive pas à prendre ses décisions sans recourir à lâavis des autres, cet autre qui décrit sa vie comme un continuum de scénarios à répétition non satisfaisants, ou enfin celui-ci qui, en parfaite victime, ressent un fort sentiment dâéchec.
Le dénominateur commun de ces situations renvoie soit à un manque soit à une difficulté que la personne rencontre dans sa relation avec elle-même. Comment sâenvisage-t-elle, comment se voit-elle, comment se parle-t-elle, comment sâécoute-t-elle ? Bref comment se positionne-t-elle ? Autant de questions qui renvoient à la nécessité de travailler, avec son accord et son énergie, sur son positionnement, son autorité intérieure.
Comme souvent lâétymologie est éclairante: lâautorité tire son origine du verbe latin augere : faire croître, grandir, s'accroître, qui lui-même renvoie aux mots augure (celui qui accroît lâautorité dâun acte par lâexamen favorable des oiseaux), auguste (celui qui renforce par son charisme), et auteur. Développer son autorité intérieure, câest grandir, sâexaminer â se reconnaître â, prendre sa place et devenir ainsi auteur de sa vie.
Câest le chemin vers lâacceptation, lâaccueil, le respect et lâestime de soi, indispensables à la confiance en soi et à lâautonomie. Câest mener sa vie en envisageant que la relation la plus déterminante est celle que nous avons avec nous-mêmes : de celle-ci découlent nos rapports avec les autres et avec la vie en général.
Câest faire lâexpérience à tout moment de cet alignement tête-cÅur-corps, de cette verticalité de nos pensées, de nos émotions et de nos comportements qui traduisent un ressenti juste utile à nos prises de décision, à nos choix et à nos succès.
En quoi le coach est-il à même de faciliter lâémergence de cette autorité intérieure, me direz-vous ? Tel un guide, le coach est là pour confronter lâécart entre ce qui est mis en Åuvre et ce qui est projeté. Par le questionnement élégant et lâeffet miroir bienveillant, il renvoie à son client les leviers de transformation sur lesquels il pourra agir pour rétablir et régénérer son autorité intérieure : parmi ceux-ci, ses hypothèses et ses jugements limitants qui lui font perdre ses moyens et engendrent peur et stress, ses lectures déformantes des évènements qui lâenferment, ses points de vue étroits, bref ses convictions intérieures qui auront vite fait de le limiter !
Comme lâécrit Paul Watzlawick, « Une idée, pour peu quâon sây accroche avec une conviction suffisante, [â¦] finira par produire sa propre réalité. » Cette assertion fait écho à ces deux coaches avant la lettre que sont Lao Tseu dâune part : « Les gens ne changent pas, change simplement ton regard sur eux et cela suffit », et Epictète dâautre part : «Ce ne sont pas les faits qui nous troublent, mais lâopinion que nous en avons.». En tant que coach, je constate que seul un déclencheur puissant permet à une personne de développer son autorité intérieure et de sâapproprier un nouveau positionnement.
Quel peut être ce déclencheur ? Câest souvent un nouveau challenge, un défi pour lequel la personne a un intérêt, une appétence forte, un projet porteur de sens. Ce peut être une nouvelle position ou fonction à occuper ou un projet innovant à faire vivre. Cette intention est le fil qui lui permet de se projeter dans le futur et de se diriger vers un nouveau succès.
Tout lâart du coach consiste alors à accompagner la personne à ajuster, à aligner sa vision du monde, ses valeurs, sa perception dâelle-même pour agir avec autorité et impact sur ses comportements permettant un positionnement adéquat ou non. Dans ce processus dâajustement, le coach est là pour confronter lâécart entre ce qui est mis en Åuvre et ce qui est souhaité ; il permet ainsi à lâindividu (indivisible) dâunifier toutes ses ressources et par son autorité intérieure de les faire converger vers ses aspirations.
Le coaching devient du coup, pour le client, un espace temps propice pour mettre au jour son potentiel, utile à son positionnement et à la résolution de ses problématiques et devenir expert dans lâart dâajuster et de solliciter son autorité intérieure. Et si vous, avec le retour des beaux jours, vous songiez à mettre au jour votre autorité intérieure afin dâagir dans votre lumière ? A votre service, avec autorité et plaisir !
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Constance Rivier, Consultante TRIBUNES ROMANDES et Directrice associée de LifeDynamic
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]]>Nathalie Ducrot Il sâagit de célébrer ici le métier de coach et promouvoir lâart, la pratique et la science du coaching. Cette profession récente nous vient des Etats Unis et a fait son entrée en Suisse il y a une quinzaine dâannée. Le coaching occupe une place grandissante dans la société. Les coachs professionnels, câest à dire ayant une formation spécifique, sont en constante augmentation, et le nombre des personnes, entreprises ou organisations faisant appel au coaching est de même en progression.
Au cours de cet lâévénement vont se succéder des conférences, des ateliers. Des intervenants de haut niveau présenteront leur approche autour du thème de la motivation et des leviers de réussite, en sâappuyant sur les récentes révélations de la psychologie positive et des neurosciences. Nous aurons également le plaisir et lâhonneur de recevoir Monsieur Yves Daccord, Directeur Général du CICR, et Monsieur Jean-Pierre Hureau, DRH SNCF, qui apporteront leur retour dâexpérience terrain de lâimpact du coaching dans leur organisation. Une belle rubrique : les clients du coaching témoignent !
En tant quâAmbassadrice de ICF Suisse depuis plusieurs années, je suis fière et heureuse de promouvoir un événement de grande qualité pour célébrer ma profession de coach.
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Nouveaux enjeux, nouvelles relations
Progressivement, les nouveaux enjeux apparaissent, les uns après les autres. Les rapports avec les collègues ne sont plus pareils. Cependant, tous les cadres ne réagissent pas de la même manière à ces changements. Certains sây font plutôt bien. Pour dâautres cela devient rapidement source de difficulté.
Quand la faiblesse devient un tabou
La première des difficultés consiste à vouloir masquer toute forme de faiblesse. Le dirigeant possède en lui la conviction quâil doit :
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Quand la solitude sâinstalle
Comment, avec de telles convictions, ne pas prendre le risque de se sentir isolé ? Certains finissent par avoir lâimpression que cela fait partie de leur fonction. Quel étrange paradoxe si on lâaligne à la définition de lâentreprise : « une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients avec un objectif de rentabilité » ! (source Wikipedia)
Lutter contre les croyances limitantes
Lorsque nous parlons de croyances, nous évoquons toutes ces pensées, ces convictions qui nous guident dans nos actes, nos paroles et nos choix. Cependant, lorsque celles-ci constituent, plus ou moins consciemment, des freins, nous parlons alors de « croyances limitantes ».
Changer sa vision des choses
Nous souhaiterions inviter toutes celles et ceux qui se sentent stressés, débordés, dans leur fonction de cadre, à changer leur vision des choses. Car, pour être un bon leader, au-delà des compétences professionnelles spécifiques, il est aussi essentiel :
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Stéphanie Graf, Consultante TRIBUNES ROMANDES et Directrice de Licoach
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]]>Dans toute entreprise, dans tout environnement, surgissent quotidiennement des idées individuelles ou de groupe. Pourtant, la majeure partie de celles-ci sont rapidement oubliées, alors que nous savons que lâinnovation est lâune des composantes essentielles de la compétitivité concurrentielle !
De notre expérience, nous avons tenté de dégager les principaux freins, observés dans la réalité du terrain :
La crainte de lâéchec
De nombreuses idées sont abandonnées par crainte/anticipation dâun échec potentiel.
La résistance au changement
Probablement en lien avec une ou plusieurs peurs fondamentales de lâêtre humain, celles-ci varient dâun individu à lâautre. La culture dâentreprise peut également influencer les peurs individuelles.
Lâinadaptation au public-cible
A qui se destine mon projet innovant ? A moi-même, à mes collègues ou à mes clients ? Avant tout objectif de création, il est indispensable de connaître les besoins du public-cible.
La mauvaise distribution du groupe
Lors de la création dâun groupe de travail sur un projet innovant, on relève parfois une mauvaise sélection des participants, en privilégiant les professionnels au détriment des passionnés.
Lâabsence de planification des indicateurs
Pour que la créativité ait un sens, il faut quâelle soit opérationnelle. Il est donc indispensable de planifier des indicateurs dâévolution en cours dâexécution, ainsi que de réussite finale du projet.
Lâabsence de modérateur
A la tête de toute équipe de travail, il convient de nommer un modérateur.
Lâinadéquation du nombre des participants
Un groupe trop nombreux ou encore trop faible de participants peut péjorer lâévolution de projet.
Processus
Nous avons tous en nous un espace de créativité. Une idée unique possède en elle-même le don de nourrir, de développer et finalement de générer dâautres idées. Cependant, lâinnovation possède une succession de phases qui peuvent à tout moment entrer en conflit et en parasiter le processus. Ses acteurs possèdent, individuellement et en lien avec leurs fonctions, leurs propres priorités, entre rêves, réalités et faisabilités objectives. Chacun des paramètres ne peut faire abstraction des autres.
Rappelons enfin que lâinnovation est un processus impliquant la génération de nouvelles idées ou concepts, certes, mais aussi parfois de nouvelles associations entre des idées et des concepts préexistants.
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Stéphanie Graf, Consultante TRIBUNES ROMANDES et Directrice de Licoach
Copyright © TRIBUNES ROMANDES - Tous droits réservés
]]>En ce sens, lâêtre humain ne peut être motivé que sâil adhère, dâune manière ou une autre, aux résultantes de ses actes. On parle alors communément à ce moment là dâenthousiasme, dâassiduité ou de persévérance.
Limites humaines
Contrairement à ce que lâon croit parfois, la motivation nâest pas en lien avec une réserve dâénergie. Puisque lâénergie se créée en fonction du degré de motivation de lâindividu. Néanmoins, lâêtre humain étant confronté à ses propres limites, pour des raisons aussi simples que la satisfaction prioritaire des besoins de survie (manger, boire, dormir), son capital dâénergie nâest pas infini. Par ailleurs, comme nulle existence nâest linéaire, la courbe individuelle dâénergie connaîtra des fluctuations tout au long de son déroulement. En ce sens, il revient à chacun de choisir dans quelles activités il souhaite dépenser son « stock » dâénergie.
Se motiver soi-même
Si mes besoins primaires son satisfaits et que mon manque de motivation reste présent, il convient de sâinterroger sur son origine. Car derrière un manque de motivation, des indices de découverte de soi et de développement sont présents. Ces éléments, majoritairement inconscients impliquent un temps de réflexion, dans lequel il peut sâavérer judicieux de recourir à un regard extérieur, afin de découvrir les valeurs et objectifs personnels qui entrent en conflit avec le ou les choix actuels, dans lesquels la démotivation est présente.
Motiver les autres
Forcer quelquâun à se motiver lui-même est en soi une contradiction. En effet, la motivation est une donnée éminemment personnelle. Que faire alors pour amener une tierce personne ou un groupe à décider de sâauto-motiver?
De manière générale, nous pouvons considérer que les gens ne sâimpliquent pas à la hauteur de leur véritable potentiel. En effet, si vous les mettez en situation dâurgence ou de crise, vous serez surpris de comparer la différence du résultat.
Ce qui nous amène à penser que si vous voulez vraiment motiver une tierce personne, il convient de lui donner de bonnes raisons de sâauto-motiver ! Pour y parvenir, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement des besoins humains et leur hiérarchisation, ainsi que de déterminer les possibilités et limites de lâenvironnement tout puissant.
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Par Stéphanie Graf, Consultante dâActu PME et Directrice de Licoach
Copyright © d'Actu PME - Tous droits réservés
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