Natascha Sapey, vous étiez lâattachée de presse pour lâédition 2012 du festival Antigel. Aujourdâhui pour la 3ème édition de cette manifestation, vous êtes responsable des bénévoles.
Ce safari culturel se déroule du 26 janvier au 10 février 2013 dans 20 communes genevoises et St-Julien-en-genevois. Combien de bénévoles sont nécessaires pour que le festival se déroule dans de bonnes conditions ?
]]>Yves Paudex, ancien commissaire de police vaudois, a écrit un recueil de nouvelles ou plutôt d'histoires de flics inédites, car racontée jusqu'à ce jour entre policiers. Certaines anecdotes ont été vécues par l'auteur, d'autres sont issues du bouche à oreille. Drôle, très vaudois, parfois touchant, cet ouvrage décrit une police que le citoyen ne connaît peut-être pas, une police parfois gaffeuse, une police à visage humain.
]]>Tribunes Romandes Vous avez récemment publié le rapport « Coup de chaud sur lâéducation » qui décrit lâinfluence des changements climatiques sur lâéducation. Quel lien existe-t-il entre le réchauffement climatique et lâéducation ?
]]>Pour lâécrivain que je suis rencontrer des artistes et des personnes passionnées par lâart ou les arts est une grande aventure. Retranscrire les mots, les passions, les émotions, les visions, les couleurs et lâénergie de ces personnes a été une histoire formidable doublée dâun exercice de style peu commun. Toutes ces rencontres ont été riches dâenseignement et de partage. Merci à toutes ces personnes généreuses et dâune humanité profonde et sincère dâavoir accepté de me rencontrer le temps dâun été.
Ma traversée dans lâunivers des Arts sâachève avec Alexandra de Pfyffer.
]]>1- Reto Baroni, quâest-ce qui vous a amené à la photographie ? Yâa t-il eu un moment clef dans votre parcours qui vous a donné la certitude que la photographie allait rythmer votre existence ?
Je photographie la Femme et je suis spécialisé en beauté, bijoux portés et fine-Art. La photographie ne rythme pas ma vie ; elle fait partie de ma vie. Je cherche à "construire" des instants d'émotion que je capture par la photographie. J'aime travailler avec un modèle, créer cette émotion, la pétrir, la façonner, lui donner corps. Comme une sculpture qui surgit de la glaise ou de la pierre brute.
Tribunes Romandes Pourquoi avoir appelé votre dernier album « Ensemble » ?
Celina Ramsauer Je lâai appelé « Ensemble », parce quâil résume mes trente ans de parcours artistique et aussi parce quâil représente la richesse de la diversité. Le mélange, câest quelque chose qui me tient à cÅur et cet album qui comprend vingt-et-un artistes différents, tous rôles confondus, est significatif dans le sens où câest un grand rassemblement dans lequel chacun et chacune, à travers sa diversité, peut amener quelque chose et ainsi former un tout. Le résultat, câest cet album.
Mais « Ensemble », câest aussi un titre, né en 2003, qui a engendré un concept sur la diversité. En hommage à la francophonie, nous avons encouragé les jeunes artistes des cinq continents à reprendre ce titre, à le transformer en fonction de leur culture artistique pour ainsi faire étal de la diversité francophone dans le monde.
]]>La Vouivre, dragon ailé avec une longue queue, sillonne le ciel les nuits de pleine lune ou les nuits dâorage. Sur son front brille un énorme rubis, lâescarboucle, appelé aussi «lâÅil de la Vouivre». Dâaprès une légende, ce dragon se transforme, certaines nuits, en une jeune femme très belle, à la longue chevelure rousse, pour se baigner dans les eaux glacées de la rivière La Loue. Elle dépose alors sur la berge son escarboucle. Malheur au promeneur qui tente de sâemparer du bijou. La naïade redevient dragon et massacre le voleurâ¦
Or, une nuit de lâan 1347, un chevalier sâapproche de la jolie baigneuse. Ce nâest pas lâescarboucle qui lâattire, mais la femme. Et pour la première fois, celle-ci se trouble et ressent un étrange sentiment. Alors quâil sâapprête à la toucher, une flèche fend lâair et lui perce le cÅur. Bouleversée, la femme se penche sur la victime⦠Quand elle relève la tête, elle sâaperçoit que son escarboucle a disparu.
Tribunes Romandes Spécialisé dans la réalisation de fresques, on remarque quâen toile de fond de vos Åuvres, lâhumain est toujours au centre. Pourquoi ?
Alexandre Abyla Jâaimerais juste préciser que je suis spécialisé dans la réalisation de fresques, trompe lâÅil et reproductions de tableau depuis 24 ans. Mes tableaux personnels, que je peins depuis 4 ans me représentent. Ils représentent lâêtre humain pour une signification bien précise, pour ce quâils dégagent à travers une émotion et un sentiment. Câest pourquoi le personnage, lâhumain est toujours au centre de mes tableaux, câest a travers le corps et le visage que lâon exprime tous nos sentiments.
Tribunes Romandes Votre travail mélange des recherches de forme et dâémotion. Quelle est votre source dâinspiration ?
]]>Tribunes Romandes Quelle a été votre démarche pour passer du monde de la musique à celui du cinéma ?
Avec le rap, jâai appris que la voix pouvait être porteuse dâémotions et puis, grâce aux vidéo-clips de Sens Unik, jâavais déjà la possibilité de me familiariser avec la caméra. En 2000, jâai commencé par faire du théâtre à Lausanne puis, je suis monté à Paris pour y suivre des cours à "lâActors Studio". Je me suis alors intéressé aux jeunes réalisateurs suisses et français afin de jouer des rôles dans leurs courts-métrages. Câest ainsi que jâai pu me constituer une bande-démo qui mâa permis de trouver un agent et mâa donné accès au monde assez " fermé" des castings.
]]>Si a priori rien ne les prédisposait à partir pour un voyage au long cours, câest pourtant cette idée folle quâils ont décidé de suivre en cet été de 2007. Pas de besoin fondamental de changer dâair, pas de ras-le-bol du quotidien, mais davantage lâenvie de parcourir ces milliers de kilomètres annuels sur dâautres routes, sous dâautres latitudes ; ce désir de tout arrêter pendant une année ; de dépenser leur argent ailleurs, autrement ; de troquer le steak-frites pour des saveurs plus épicées ; de remettre en perspective leurs habitudes confortables ; de prendre du temps ensemble ; de mettre tout simplement du piment sur leurs tartines !
]]>Le premier roman dâune auteure dramatique et comédienne lausannoise
Le roman
Mes yeux ne voient plus lâintérieur des choses, ils ne voient plus à travers. 0ù est passé le jaune quâil y avait dans le vert ? Et toutes les couleurs qui sulbimaient le gris ?
Charline, une jeune femme peintre, perd le goût de créer, le goût dâaimer, le goût de vivre. Elle croit le retrouver en sâimmisçant dans la famille de Viviane, une ancienne camarade de classe qui vient de mourir, en essayant de combler le manque que celle-ci a laissé derrière elle, au risque de sa propre identité.
Genève â Après 18 haltes en Europe en une année, Genève est la prochaine ville qui accueillera l'exposition itinérante « Psychiatrie, la vérité sur ses abus », dont le but est de présenter la véritable histoire de la psychiatrie et dâapporter un éclairage nouveau et complet sur la question du respect des droits de l'homme en
psychiatrie.
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Quand les entrepreneurs développent leur créativité, il peut surgir d'étonnantes surprises.
C'est le cas d'Anne-Catherine Pozza, fondatrice et directrice d'Orchydia Coaching. Elle publie son premier recueil de poèmes érotiques, « Jâai rêvé dâun rouge ».
Sous le pseudonyme d'Orchydia, elle vous dévoile une prose poétique où s'épanchent Eros et Aphrodite, deux archétypes de l'Amour pour éclairer vos jours... et surtout vos nuits.
La couverture est signée Tatieva, artiste peintre, dont les demoiselles légèrement vêtues ravissent nos sens. On se glisse dans cette lecture, comme dans des draps de satin, avec bonheur et volupté. On rougit peut-être, mais toujours avec élégance, parce qu'Orchydia sait dire le phrasé d'une hanche avec la délicatesse du coeur.
Alors quâil effectue en 1999 une recherche pour « Cougar corridor », son précédent roman, Florian Rochat tombe, dans un petit musée du Montana, sur une lettre postée de France en 1947. Elle témoigne du comportement héroïque dâun très jeune pilote américain, qui sâétait sacrifié durant la guerre pour éviter que son avion tombe sur une maison, dans un petit village de Champagne.
Douze ans plus tard, lâauteur a une idée : une femme dâaujourdâhui découvre une copie de cette missive, comprend que câest grâce à ce pilote que sa mère, âgée de quatre ans à lâépoque, a pu vivre⦠et donc plus tard lui donner la vie. Cette femme dâaujourdâhui doit donc sa vie à  ce pilote dâautrefois.
]]>Voici un ouvrage « nomade » quâon ne saurait où classer quand on est libraire ! Ne vous fiez pas au titre, ce nâest ni un livre politique ni un récit de voyage, câest bien plus que ça !...
En cinq chapitres, lâauteur nous fait part de son regard profond sur le monde, notre civilisation, ou de ses réflexions sur lâart, la poésie, la musique ou sur les sites de rencontres. Un regard « nomade », personnel, plein dâhumour, empreint dâun style littéraire et poétique : « Les yeux fermés, la nuit de lâincertain danse dans la ronde de la cohérence dâun interprète de génie. Va-et-vient de puissance et de tendresse, de pause et de silence, de blanche et de noire, dâélan et de retenue, de violence et de douceurâ¦Â »
On se laisse emporter par les mots et, telles des notes sous les mains dâun musicien, la partition se déroule sous notre regard. Elle nous emporte tantôt au fond de nous-mêmes, tantôt sur la simplicité du verbe « exister ». On aimerait que jamais cette mélodie ne sâarrête. On souhaiterait repousser toujours plus loin ce point final qui ne cesse de venir et de revenir.
]]>L'Association Internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme (Youth for Human Rights International) commémore la Journée des Nations Unies pour les Droits de l'Homme le 10 décembre, avec sa troisième « Marche Internationale pour les Droits de l'Homme ». Des jeunes de tous âges, venus de plus de 30 pays et de six continents, se joindront à la marche afin de sensibiliser les citoyens à la Déclaration des Nations Unies sur les Droits de l'Homme. Une campagne de pétition est lancée, des concerts seront organisés et des centaines de supports éducatifs seront distribués.
Le thème de la Journée des droits de l'Homme 2011 portera sur
« Les médias sociaux et les Droits de l'Homme ».
]]>Violaine Martinella-Grau, appointée à 80% à la gendarmerie vaudoise, a fait de son expérience de terrain un riche terreau qu'elle cultive avec passion. Psychologue du travail, formatrice pour adultes et professeur vacataire à la Haute Ecole Sociale (HES-SO Valais) de Sierre au sein de la filière sociale, elle a édité début octobre "Comprendre et désamorcer la violence chez les jeunes. Guide d'outils pratiques pour canaliser la violence." aux Editions Loisirs et Pédagogie (LEP) au Mont-sur-Lausanne.
Ce livre s'adresse aux parents et aux professionnels confrontés aux problèmes de violence chez les jeunes (travailleurs sociaux, enseignants, policiers, employés des transports publics, etc.).
]]>Né à Genève en 1966, Yves Patrick Delachaux est romancier, scénariste, essayiste, formateur dâadulte et consultant expert de police. Cet ancien policier a publié en 2003 Flic de Quartier (éd. Zoé), son premier roman autofiction qui a été particulièrement appréciée pour la découverte dâun métier finalement bien mal connu par la société civile.
En 2005 il publie son deuxième roman Flic à Bangkok (éd. Zoé). Ce livre entraîne le lecteur dans une enquête en Asie du Sud-est. En 2011 Yves Patrick Delachaux publie son troisième roman Grave Panique (éd. Zoé).
Grave Panique est la véritable histoire de lâune des missions du policier Delachaux. Patrick, policier suisse dépêché par Europol, se trouve en Seine-Saint-Denis, département 93, dans la couronne parisienne.
]]>Je savais que ce petit livre ne pouvait qu'être publié qu'au Québec. D'abord parce qu'il raconte une réalité difficile à cerner pour les européens. Dans les années soixante il a fallu se battre pour imposer la langue française dans une province composée de six millions d'habitants, entourée de vingt-trois millions de canadiens anglais et de deux cent cinquante millions d'américains. Il fallait imposer notre langue, chez nous.
Ce fût difficile de revenir dans la ville où j'ai grandi, après sept ans d'absence. Je n'ai pas retrouvé mes repères, j'avais l'impression que mon île avait été désertée. Je ne reconnaissais plus les rues, les cafés, et surtout, je me faisais accueillir en anglais: j'en aurais pleuré. Montréal Privé est un petit livre intimiste, une réflexion personnelle.
]]>TRIBUNES ROMANDES Votre dernier album est sorti le 14 février, jour de la Saint Valentin. Est-ce un album dédié aux amoureux ?
Alenko Oui, aux amoureux de la musique.
TRIBUNES ROMANDES Comment le public lâa-t-il reçu ?
Alenko Très positivement et surpris car il ne mâattendait pas dans ce registre musical vu mes deux précédents albums. Je suis revenu à mes sources musicales et je ne pensais pas que mon public sâélargirait tant dans les styles que dans les différentes générations.
TRIBUNES ROMANDES Vous êtes un des rares artistes romands à exporter sa musique dans des radios internationales. Avez-vous lâimpression dâêtre un privilégié ?
]]>Louise Anne Bouchard est née à Montréal et habite en Europe depuis 1991. D'abord photographe de formation, scénariste et metteur en scène, elle a publié huit romans dont Bleu Magritte aux Ãditions de l'Aire, 2010.
TRIBUNES R0MANDES Â Vous faites encore de la photographie?
Louise Anne Bouchard  Très peu. J'ai un appareil numérique mais lorsque je veux faire des portraits de ceux que j'aime, c'est encore vers ma vielle Pentax que je me tourne. Je connais cet appareil-photo par cÅur. Je connais la lumière qu'il est capable d'absorber et de reproduire. J'aime beaucoup les photographies de Bryan Adams et Sally Mann, pour les images d'un érotisme brut chez le premier et à cause de sensualité trouble, un peu glauque, qui ressort du travail de Sally Mann.
]]>J'ai écrit Les Sans-Soleil alors que j'habitais à Lucerne. Malgré la beauté du Lac des Quatre-Cantons, j'avais l'impression de suffoquer, d'avoir sans cesse à lever la tête pour voir un coin du ciel. Que les détracteurs de la Suisse alémanique ne sourient pas trop: ici, à Montreux la vue que j'ai est bloquée par les montagnes. A vous d'y lire les métaphores qui vous conviennent.
Les Sans-Soleil c'est le roman d'une petite communauté, située dans la région de Val d'Hérens, endroit où je n'ai jamais mis les pieds. J'avais lu en entrefilet concernant les violences faites à une jeune fille de douze ans, qu'un skieur de passage, témoin des faits, avait fini par dénoncer. Les résidents de ce village étaient au nombre de trente-six, à majorité issue de la même famille. On peut retrouver ce genre d'histoires aux quatre coins du monde: il suffit d'être isolé pour que l'intolérable se produise.
J'ai écrit ce roman en deux mois. J'écrivais quelques heures par jour, je travaillais comme traductrice, je me promenais et je dormais beaucoup. Je me suis mise dans la peau du protagoniste, marié à cette étrangère, Nina, qu'il ramène chez lui. C'était à la fois difficile et fantastique. J'ai mis des mots sur les regards des hommes que j'ai croisés dans de minuscules villages, aux quatre coins de la planète. Je suis contente d'avoir survécu à ce roman.
]]>Tout Suisse peut se porter candidat aux élections parlementaires. Quâil réside ou non sur le territoire helvétique, il faut juste quâil puisse voter, donc quâil soit inscrit dans le registre des électeurs. Actuellement, câest surtout le PS et lâUDC qui font souvent appel à ce type de candidat, mais il y en a aussi dans dâautres partis.
Le PDC Vaud peut se dire heureux de voir parmi ses candidats au Conseil National, une suissesse dâorigine coréenne, qui a grandi à la Vallée de Joux, Céline Chevalier Delerce. Aujourdâhui, elle habite en France, là dâoù vient son mari, lui-même français.
]]>Dans un rapport qui sort aujourdâhui en France, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik déclare que les suicides dâenfants sont plus nombreux que ne le disent les chiffres, et que des possibilités de prévention sont possibles. Le Secrétariat dâEtat à la Jeunesse, commanditaire de ce rapport, souhaite, sur cette base, lancer une campagne interministérielle de prévention.
Ce rapport intervient quelques semaines après lâannonce par le gouvernement français du lancement dâun « Programme national dâactions contre le suicide 2011-2014 ». En Suisse, aucune action de prévention nâest mise en place au niveau fédéral. En Suisse, le suicide est la première cause de décès des moins de 25 ans.
]]>Moments de détente sur une plage, nombreuses activités sportives ou vie nocturne font partie des activités préférées des vacanciers. Mais de nombreux hôtes recherchent, durant cette période de liberté, des moments décontractés dans un environnement calme.
Les spécialistes des voyages individuels Africantrails, Inditours, Sierramar, Skytours et Wettstein de Travelhouse, en Afrique du Sud ou au Sud de lâInde, sur des îles grecques ainsi quâà lâOuest du Canada ou en Indonésie, font de ces désirs une réalité.Â
Suite de toile individuelle en Afrique du Sud
Dans la réserve Makalali, à lâOuest du parc national Kruger en Afrique du Sud, se trouve le sympathique «Garonga Safari Camp». Ce dernier propose lâaventure dans tous les sens du terme.
]]>Non, il nây a pas fierté encore moins de triomphalisme pour mon nouveau single : « Décalé, Genève », disait en substance Sim-Kool à lâoccasion de la sortie de cette chanson qui se veut non seulement engagée mais et surtout une litanie en parfaite harmonie avec les personnes âgées ainsi que la jeunesse.
Lâavènement de cet artiste à cheval entre la tradition africaine teintée de reggae et les rythmes modernes de lâoccident font de lui, la relève de Tiken Jah Facoly et du grand manitou Alpha Blondy. La dédicace de ce chef dâÅuvre musicale se déroulera le 13 mai prochain en présence de journalistes, dâhommes du monde culturel et dâamis.
Lâoccasion sera belle pour ce chanteur des temps modernes de communier avec ses invités sur la situation chaotique que vivent les personnes du 3ème âge en occident dont le développement atypique rime avec vie solitaire et décadence des mÅurs.
A 3 ans et demi sa mère lâavait installée devant un piano et inscrite au Conservatoire de Lausanne. Ainsi, Françoise Dufour alias Julianah a-t-elle appris les notes de musique avant les lettresâ¦
Enseignante de musique au Collège de Nyon, pour gagner sa vie ainsi que celle de sa famille, elle nourrit le rêve de chanter. Ainsi, se met-elle à composer au piano, à écrire et interpréter ses chansons. Arrive le jour de sa première entrée sur scène au Paléo Festival en 1982. Depuis, elle nâaura de cesse de se battre pour vivre de sa musique.
A force de persévérance, le rêve se réalise, Julianah peut enfin sâadonner entièrement à sa passion. Le résultat, la sortie dâun 3e disque avec les dernières chansons de lâauteure-compositeure-interprète dans ses multiples facettes, empruntant volontiers les arrangements pop de Raphaël Noir.
TRIBUNES ROMANDES De formation classique, vous intégrez le gospel, le jazz et la musique tzigane dans vos compositions, jusquâà la sortie de votre dernier disque aux influences pop - avec les conseils de Raphaël Noir. On dit volontiers de vous que vous êtes un patchwork dâépoques. Cela vous paraît-il juste ?
Julianah Oui, je joue Bach, Chopin, chante Jonasz, Sanson, improvise sur des Gospels, me ressource en écoutant du jazz et de la musique classique et mâintéresse aux musiques actuelles.
TRIBUNES ROMANDES Y a-t-il eu des compositeurs et/ou chanteurs qui ont influencé de façon décisive votre créativité ?
Julianah Non, je me laisse guider dans mes improvisations ; jâai lâimpression que tout mon acquis coule alors dans mes doigts.
TRIBUNES ROMANDES Suite à une carrière dâenseignante de musique, vous vous consacrez pleinement à la chanson et à votre musique. Quâest-ce qui vous inspire pour composer?
Julianah Une histoire vécue, une phrase entendue, des souvenirs dâenfance, le problème de surpopulation de la planète, le sort fait à certaines femmes, lâespoir dâun jour nouveau etc.
TRIBUNES ROMANDES Vous avez écrit plusieurs chansons sur le thème de lâespoir, du rêve, dont celle intitulée « Jâai rêvé ». Parmi ces rêves, vous en avez caressé un, celui de chanter sur lâeau. Lâavez-vous réalisé ?
Julianah Pas encore. Mais en 2012, pour mes 30 ans de chansons, il y aura une surpriseâ¦
TRIBUNES ROMANDES Vous avouez avoir une attirance irrésistible pour la scène. Pouvez-vous expliquer ce que cela représente pour une auteure-compositeure-interprète comme vous ?
Julianah Grâce au public mes chansons existent vraiment. Sur la scène je vis des moments que je ne vis nulle part ailleurs.
TRIBUNES ROMANDES Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désirant faire carrière dans la musique et/ou la chanson ?
Julianah Nâabandonnez jamais vos rêves mais soyez conscients quâil y a beaucoup dâappelés et peu dâélus.
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]]>Ruxandra Zenide, jeune réalisatrice et productrice roumano-suisse, a étudié le cinéma à Prague (FAMU) et à New York. Elle débute sa carrière en tant que réalisatrice et travaille parfois en tant que productrice comme ce fut le cas en 2007-2009 pour le long métrage "L'enfance d'Icare" avec Guillaume Depardieu.
Elle a réalisé 2 courts métrages : "Dust" primé au Festival de Locarno, ainsi que "Green Oaks" qui l'a distinguée en remportant 10 prix dont le prix Kodak du meilleur court métrage suisse - Cinéma Tout Ecran 2003. Son long métrage "Ryna" est présenté dans de nombreux festivals et remporte 8 prestigieux prix dont le "Reflet d'or et prix de la critique" - au Festival Cinéma Tout Ecran en 2005 à Genève.
TRIBUNES ROMANDES Comment votre carrière dans le cinéma a-t-elle démarré? Quelles ont été les motivations qui vous ont amenée à réaliser des courts et long métrages de fiction ?
Ruxandra Zenide Jâai un parcours « atypique ». Jâai fini lâInstitut des Hautes Etudes Internationales à Genève avant dâétudier le cinéma à New York et à Prague. Je voulais confronter mon envie à la réalité. Le résultat a été concluant car mon premier court-métrage « Dust » a obtenu le prix du meilleur espoir suisse au Festival de Locarno. Jâai réalisé un deuxième court-métrage avant de faire mon long-métrage « Ryna ».
TRIBUNES ROMANDES Quels sont les aspects les plus motivants pour vous dans les différentes étapes de la réalisation d'un film, et a contrario les plus durs ?
Ruxandra Zenide Lâenvie de raconter une histoire en particulier, ensuite lui donner une forme précise, la mettre dans un contexte, créer des personnages, leur donner vieâ¦Câest un travail passionnant, mais difficile, surtout lorsque le doute sâimmisce dans le processus créatif. Lâétape suivante, celle du financement fait suite au travail de préparation. Quand le projet est bon, le financement suit. Le tournage est une étape qui peut sâavérer difficile. On doit jouer avec un grand nombre dâimprévus et sâadapter très vite. Il faut compter avec une petite entreprise de 40 personnes qui ne se connaissent pas mais qui doivent faire preuve dâune grande efficacité pendant 6 semaines, le temps du tournage.
TRIBUNES ROMANDES Avec le long métrage "Ryna", vous avez voulu vous adresser à un public très large comprenant plusieurs catégories d'âge. Quel(s) message(s) avez-vous souhaité faire passer ?
Ruxandra Zenide Je nâai pas vraiment pensé à un message en particulier, jâai surtout été motivée par une émotion universelle qui se dégageait de cette histoire. Le public de ce film est assez large, les adolescents autant que des personnes dââge mur peuvent apprécier le film.
TRIBUNES ROMANDES Vous êtes également productrice de films et avez créé votre propre maison de production. Cela signifie-t-il la maîtrise d'un second métier qui complète celui de réalisatrice ?
Ruxandra Zenide Nous avons créé Elefant films en 2004 avec Alex Iordachescu. Ce nâest pas un autre métier, câest un autre aspect de la création cinématographique. Les bons réalisateurs ont en principe leur propre maison de production (je parle surtout du cinéma européen). Câest en quelque sorte lâinvestissement quâun auteur souhaite engager dans son projet.
TRIBUNES ROMANDES Pouvez-vous nous parler du projet de film sur lequel vous travaillez actuellement ?
Ruxandra Zenide Câest un thriller psychologique qui se passe à Genève, la deuxième partie dâune trilogie qui a commencé avec Ryna. Le tournage aura lieu en 2011.
TRIBUNES ROMANDES Que conseilleriez-vous à des jeunes désirant se lancer dans la réalisation de films ?
Ruxandra Zenide Dây aller, sans compromis et en écoutant uniquement leur petite voix intérieure.
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Interview réalisée par Christiane Weiss-En collaboration avec Art Club Genève
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]]>Lâétonnant parcours de Béatrice Deslarzes « Béa». Une vie captivante due à lâoriginalité notoire de cette femme médecin, musicienne, mais rebelle avant toutâ¦
Médecin de profession, artiste par conviction, Béatrice Deslarzes est devenue une personnalité incontournable : médecin hospitalier, spécialiste en ORL et en allergologie, consultante à la prison de Champ-Dollon ; membre fondateur dâExit Suisse Romande ; chanteuse de jazz avant de devenir « la Mamie de lâElectro » ; fondatrice et présidente de la « Fondation Béa pour Jeunes Artistes » ; et dernièrement candidate écologiste à Veyrier pour les élections municipales de mars 2011.
TRIBUNES ROMANDES A la lecture de votre livre « Rebelle malgré moi », on ne peut sâempêcher de penser : « Cette femme nâa peur de rien, tout lui réussi ! ». Avez-vous une recette, celle de la réussite - que tant de personnes souhaiteraient suivre?
Béatrice Deslarzes Il faut avoir de la ténacité, câest à dire savoir exactement ce que lâon veut, quel est le but à atteindre et suivre cette direction sans se laisser gagner par le doute.
]]>Tout commence sans même que lâon ne sâen rende compte. Notre passion grandit en nous comme une plante invisible. Nous la nourrissons et elle nous nourrit. En tout cas câest ce qui sâest passé entre le chant et moi.
Dans notre maison familiale au Cameroun, la musique était comme lâair que lâon respire. Du makossa arrivant du bar dâà côté aux disques de Johnny Halliday dont raffolait ma mère, des cantiques chrétiens de lâEglise aux chants des contes racontés par mon père, les mélodies de ma vie ont toujours été multiculturelles et surtout omniprésentes car tout le monde chantait et dansait tout le temps. Et puis un jour, une de mes maîtresse dâécole mâa dit que jâavais la plus belle voix de la classe.
Ce compliment énoncé avec naturel et le regard de lâadulte tourné vers une enfant assoiffée dâattention ont provoqué un déclic. Ma voix sâest faite angélique sur âà la claire fontaine mâen allant promenerâ¦â Jâavais quarante camarades de classe, cinq frère et sÅurs et parmi tout ce beau monde, la chanteuse, câétait moi.
Aujourdâhui, le chant continue de définir qui je suis. Câest grâce à lui que jâexprime mes émotions, mes convictions, que je raconte ma vie et mes voyages. Le groupe pososhok que jâai formé avec mon mari est le véhicule de notre idéal métis. Il est important pour moi de relayer en musique cette douce vérité si souvent malmenée : « toutes les vies humaines sur terre se valent et toutes les cultures se complètent et se répondent ».
Lorsque je chante jâadore mélanger les styles, les langues, les rythmes pour voyager et faire voyager. On retrouve dans âodysseyâ, lâalbum de Pososhok tellement de langues : du zulu (Afrique du Sud), du bafia (Cameroun), du lingala (Congo) de lâanglais, du français. Nous nous sommes amusés aussi à collectionner les genres : makossa, jazz, rock, folk, chant à capella, etc. Dans cette musique, je retrouve mes voyages en Afrique, en Inde, en Hollande, je vois également mes enfants couleur chocolat au lait et cela me convient énormément.
Pour cette raison, je veux partager la musique partout et avec tout le monde. A lâécole où jâenseigne, je fais chanter mes élèves bien que je sois leur professeure de français et non de musique. Je fais partie de la chorale Allégria où jâai eu la chance de découvrir le classique et le baroque. Pour finir, la dimension spirituelle du chant me manquerait sâil nây avait pas le gospel et les chants dâEglise grâce auxquels je prie musicalement.
Le chant illumine ma vie, câest sûr. Cet art à la force de lâubiquité et de la flexibilité. On lâemporte avec soi partout et il y a un chant pour chaque situation.
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]]>Eduardo Kohan est né à Buenos Aires en 1949 et habite Genève depuis 1976. Il joue régulièrement en concert en Europe et en Amérique latine, compose pour le cinéma, la télévision, le théâtre, la danse contemporaine et enseigne le saxophone, lâharmonie, lâimprovisation et lâhistoire du tango à Genève. En concert solo il joue avec des mots (Borges, Pizarnik, Pollini, Juarroz, poètes argentins) et des sons (Arolas, Piazzolla, Gardel, Kohan, compositeurs argentins).
TRIBUNES ROMANDES Vous êtes devenu un saxophoniste reconnu tant par le public que par les médias. Qu'est-ce qui vous a motivé à faire carrière dans la musique ?
Eduardo Kohan Jâai commencé mes études musicales tout petit mais jâai su que jâallais devenir musicien quand jâai découvert le jazz et lâimprovisation, qui sont à mon avis ce qu'il y a de plus amusant dans la musique, et peut-être dans la vie.
Improviser, c'est avant tout inventer, imaginer, créer sur l'instant. Et pour que le discours ou l'histoire sonore soient cohérents, fluides, expressifs, émotifs, il faut un travail immense, énorme, gigantesque... L'improvisation est un langage... Il faut des années de pratique avant de pouvoir s'exprimer librement, sans effort... Le travail de toute une vieâ¦
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