Gare au mélanome qui guette derrière la bronzette…

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Catégorie : Dossier

Par Alix Dettwiler

Chaque année en Suisse le mélanome est responsable de mille cancers de la peau. Selon la ligue suisse contre le cancer, près de 290 personnes meurent tous les ans du cancer de la peau et 2100 sont diagnostiquées ayant un mélanome. Si plusieurs facteurs peuvent expliquer ces chiffres élevés, chacun peut prendre des précautions afin de les limiter et diminuer les risques.

Tout d’abord revenons sur le mélanome, qu’est-ce que c’est et comment le reconnaître? Le mélanome est une tumeur. Il se présente sous la forme d’un grain de beauté qui est lui-même apparaît suite à une exposition au soleil. Bien qu’ils ne soient pas tous dangereux, il faut être très attentif aux grains de beauté et  consulter un dermatologue régulièrement afin de vérifier la couleur et la forme de ces derniers. Malgré l’existence de plusieurs cancers de la peau le mélanome est le plus dangereux. Les tumeurs peuvent en effet passer dans le sang et s’installer dans d’autres organes. Quelques grains de beauté peuvent rapidement vous mettre la puce à l’oreille, par exemple ceux qui sont assez gros (de la taille d’une gomme de crayon ou plus gros), ou avec des couleurs différentes. Il faut donc regarder leur évolution et les éventuelles apparitions ainsi qu’aller les contrôler une fois par an. Les médecins recommandent de surveiller soi-même ses grains de beauté, et pour cela, il existe un moyen mémo-technique nommé « ABCD » que la ligue suisse contre le cancer propose : A pour asymétrie, B pour bords irréguliers, C pour coloration différente et D pour dynamique, la taille, l’épaisseur sont ici à prendre en compte.

En ce qui concerne la prévention du mélanome, certes, il faut bien se protéger du soleil pour diminuer les risques de mélanomes, mais avant tout, il faut écarter quelques idées reçues concernant la protection contre le soleil. A commencer par la croyance que la crème solaire seule suffit à se prémunir des effets néfastes du soleil. A ce propos, des études ont démontré qu’en mettant de la crème solaire les gens se sentent si bien protégés qu’ils en viennent à s’exposer plus directement au soleil et plus longtemps. Pourtant, même si les crèmes solaires diminuent la nocivité de la lumière et ralentissent le vieillissement de la peau, elles ne protègent pas des mélanomes. Ainsi il faut prendre des précautions supplémentaires. Tout d’abord il est conseillé de rechercher l’ombre plutôt que de s’exposer en plein soleil et cela d’autant plus pendant les heures où le soleil tape le plus fort, c’est-à-dire entre 11h et 15h. Il est aussi fortement recommandé de porter des lunettes de soleil, des vêtements et des chapeaux ou casquettes. Les solariums quant à eux sont à proscrire, ils sont particulièrement nocifs pour la peau. La crème solaire doit être appliquée généreusement et renouvelée fréquemment. Du côté des enfants, leur peau, plus sensible que les adultes, mérite une vigilance accrue. Il faut toujours les placer à l’ombre, leur mettre de la crème solaire avec le plus fort indice (50) et bien les couvrir avec t-shirt, short et chapeau. Les vêtements anti-UV sont très efficaces pour la protection de ces derniers. Ils constituent aussi une protection importante pour les personnes à peau claire ou ceux passant des vacances prolongées au bord de l’eau. Les autobronzants, eux, ne protègent pas des rayons UV, ils sont donc fortement déconseillés.

Enfin, il faut garder à l’esprit que tout le monde n’est pas égal face au soleil. Certaines personnes ont des peaux plus sensibles que d’autres ou encore des prédispositions au cancer de la peau, en fonction de cela il faut donc adapter les précautions.

Sur ces derniers conseils, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bel été et n’oubliez pas votre parasol quand vous allez bronzer !

Alix Dettwiler, rédactrice Tribunes Romandes
2013 - Tribunes Romandes - Tous droits réservés

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Pascal Kotté (25.09.2015 (01:22:32))

Il existe des applications Smartphones qui permettent un "pré-avis" assez facilement et rapidement. Mais ce n'est pas un diagnostique. ex. DrMOLE sur Android. (conseil d'un "vieux" baroudeur du monde numérique ;-)

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