La Boîte à boulots : pour un accès des jeunes au marché de l’emploi

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Par Thierry Dime, Directeur de publication

Créée en 2003, la Boîte à boulots devait répondre à une problématique récurrente de l’époque, l’octroi d’un « petit Job » pour les jeunes à Genève. Elle ciblait plus spécialement les jeunes gens âgés de 15 à 25 ans, domiciliés dans le canton de Genève, sans formation, et ne faisant aucune distinction entre ceux-ci (d’âge, de sexe, de couleur, de religion, etc.) lors de l’octroi d’un petit boulot.

Aujourd’hui, force est de constater, que finalement peu de choses ont changé…Les besoins sont toujours aussi importants et tendent même, à une mise en place de structure d’accompagnement professionnalisant. Consciente de cette problématique visant l’insertion socio-économique de ses jeunes, la ville de Genève vota en 2009, une subvention pour encadrer les plus défavorisés. Un projet baptisé VIA (Vers l’Intégration et l’Autonomie) vit le jour, et confiée dans sa gestion opérationnelle à la BàB (Boîte à boulots).

Le challenge est de taille : mettre en place les processus et les outils nécessaires au développement de cette structure, devant permettre d’assoir la crédibilité et la viabilité d’une telle antenne. La BàB favorise la complémentarité des compétences. Assurée de ses connaissances sociales et du milieu associatif de la ville et du canton de Genève, elle s’active à la construction de partenariats avec le monde économique.

Soutenue dans ses démarches par le Cercle des dirigeants d’entreprises, elle sera présente en 2011 au salon des affaires à PALEXPO du 31 janvier au 4 février. Sa nouvelle orientation la profile sur trois piliers distincts mais au combien complémentaires. Le premier doit se focaliser sur la création de « petits boulots » afin d’intégrer le plus possible notre jeunesse aux réalités de l’entreprise (droits et devoirs).

Le deuxième, travail sur leur accompagnement dans l’établissement des documents (CV – Lettre de motivation) et sur un atelier de recrutement devant leur permettre « la simulation par l’action » d’un entretien d’embauche.

Pour terminer le troisième pilier se construit sur des jeunes gens en rupture scolaire et / ou professionnelle, en érigeant avec eux, la réalité d’un projet. Il peut être d’une remise à niveau scolaire, d’une formation par voie d’apprentissage, ou l’accompagnement d’un projet personnel (autre).

La BàB est une réalité associative qui doit encore se positionner dans le milieu associatif de la ville et du canton de Genève. Gageons que ce travail saura tenir ses promesses et que cette jeunesse souvent décriée et incomprise, nous montrera toute sa force et sa motivation, dans la construction commune d’un monde différent, ou la place de chacun prendra tout son sens dans la complémentarité…..

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