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Qu’en est-il des nuits Genevoises ?

Il n’y a rien de tel, une fois la fin de semaine arrivée, que d’aller voir des amis et de sortir boire un verre. A Genève comme à Lausanne, ce ne sont pas les lieux de sorties qui manquent et c’est l’habitude ou l’envie du moment qui définira le choix final ou de la boîte qui nous hébergera quelques heures de cette soirée.

En octobre 2010, la Ville de Genève a publié une étude sur sa vie nocturne. Contrairement à ce que disent certains, ce ne sont pas les lieux de sorties qui manquent à Genève. En 13 ans, depuis 1997, les bars, boites de nuits et autres cabarets n’ont fait qu’augmenter. Mais ce que cette étude révèle surtout, c’est que les prix de ces lieux sont très chers.

Pourquoi ?

Tout d’abord, il y a les loyers. Un bâtiment situé au centre de Genève, d’une taille relativement grande pour pouvoir accueillir un nombre assez grand de clients paiera évidemment un loyer adapté. Ensuite, les patrons interrogés par l’étude regrettent qu’il y ait autant de normes de sécurité à respecter car cela engendre encore des frais. Tout cela se répercute forcément sur le consommateur, pauvre de lui, qui se retrouve à payer 10 CHF pour une pression qui doit coûter environ 10% de son prix au patron.

Sachant que c’est, malgré tout, la jeunesse qui a tendance à sortir, c’est d’autant plus pénible pour elle, souvent catégorisée comme pauvre et étudiante.

En face de cela, on voit des lieux plus alternatifs, où se regroupent les jeunes d’autres horizons pour les mêmes raisons. Là-bas, les prix ne sont pas excessifs, la musique est aussi bonne qu’ailleurs et les gens sont même peut-être plus ouverts. Mais la cité de Calvin manque cruellement de lieux alternatifs pour les jeunes. Alors, on est un peu coincé, à Genève… Entre les grosses boîtes qui coûtent cher et où l’on doit aller bien habiller pour espérer passer la porte et les boîtes alternatives, donc qui comme leur nom l’indique offre une voie différente à celle qui existe.

Ce que révèle cette étude du département de la culture, c’est principalement qu’il n’y a pas une offre satisfaisante à Genève pour combler toutes les attentes d’une jeunesse qui veut toujours plus. Les élus interrogés espèrent que la voie Praille-Acacias-Vernets verra naître en son sein un nouveau quartier pour les noctambules genevois…

Un an après, on n’a pas vraiment de résultats… Le MOA est ré ouvert, un « grand conseil de la nuit » a vu le jour au début du mois de novembre. Il semblerait que plusieurs groupes de travail ont été mis en place afin de pouvoir mieux aborder les problèmes de Genève. On ne peut donc qu'espérer voir quelques belles propositions, probablement au milieu de l’année 2012. D’ici là, les noctambules mécontents n’ont qu’à bien se tenir…

Romain Wanner, rédacteur en chef de TRIBUNES ROMANDES

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